Un documentaire vidéo


L'association BOUAINE PATRIMOINE a conçu un documentaire pour recueillir les témoignages des philbertin(e)s qui ont vécu cette période à Bouaine.Elle a fait appel à TV Grandlac pour le tournage et le montage de ce film vidéo. Il est maintenant achevé et est diffusé, soit en salle, soit en DVD/Bluray.

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Une philbertine résistante et déportée

Madeleine Corbineau naît à Saint-Philbert-de-Bouaine, le 17 juillet 1923, à la Tribouille. Au milieu des années 1930, sa famille va s'établir au village de la Bertinière de Saint-Colombin.  Benjamine de la famille, ses parents la placent "à servir" à l'hôtel-restaurant La Riviera de St-Philbert-de-Grandlieu.
Madeleine Corbineau quitte Nantes au lendemain des bombardements alliés de septembre 1943, et se réfugie chez des amis à St-Philbert-de-Grandlieu. Elle seconde son fiancé, Pierre Hervé qui y a créé un maquis. Celui-ci rejoint Georges Laurent, un des animateurs du maquis de Rougé.

Mais le 6 juin 1944, Madeleine, agent de liaison, est arrêtée par la Gestapo, sur trahison, avec sept de ses camarades. Torturée dans les locaux de la Gestapo à Nantes, elle est transférée à la prison Lafayette, puis vers le fort de Romainville. Elle quitte Paris le 12 juin 1944 avec 63 autres femmes en direction du camp de concentration de Ravensbrück, via Sarrebrück, et est affectée dans un kommando de travail à Schlieben. Elle est libérée en avril 1945 par l'Armée soviétique et rentre à Nantes le 20 mai 1945. Après la guerre, Madeleine et Pierre s'installent à St-Sébastien-sur-Loire. Elle est homologuée membre de la Résistance Intérieure Française, membre des Déportés et Internés Résistants. Elle est chevalier de la Légion d'honneur.


Photo : archives Dominique Bloyet

Voir "La Résistance à Bouaine et ses environs"

Une philbertine marraine de guerre en prison

Mathilde Vignaud est née à Saint-Philbert-de-Bouaine en 1907. Elle conserve de son enfance le souvenir de la Première Guerre Mondiale. Aussi, après la défaite de l'armée française en 1940, elle devient marraine de guerre auprès des soldats prisonniers originaires des colonies. En effet, les nazis n'ont pas voulu emmener en Allemagne ces soldats d'une race bien éloignée des aryens . Ils les font travailler durement sur des chantiers en métropole. Ce dévouement lui vaudra la prison. Pour en savoir plus...

 

Les philbertins morts pour la France

     La liste des morts...


Les philbertins prisonniers de guerre

La débacle de 1940 transforma nombre de soldats mobilisés en prisonniers de guerre sous la botte allemande.
La liste des prisonniers...

Les philbertins requis pour le Service du Travail Obligatoire

L'Allemagne imposa au gouvernement de Vichy la mise en place du Service du Travail Obligatoire pour compenser le manque de main-d'oeuvre. Pour en savoir plus...

Plusieurs requis ont consigné leur vie quotidienne en Allemagne sur des carnets. A découvrir :
Le carnet de Roland Goillandeau
Le carnet de Pierre Morisseau

Une marraine de guerre précoce

Marraine à trois ans...


Le symbole de la Victoire du 8 mai 1945

Après cinq années de guerre, le jour du 8 mai 1945, trois jeunes filles philbertines posèrent pour une photo souvenir. Elles s'étaient vêtues avec les trois couleurs du drapeau français. Dommage que la photo fut en noir et blanc ! La voici colorisée pour obtenir le symbole attendu.


De gauche à droite : Madeleine Rabaud, Eugénie Auneau, Célina Bachelier